24 avril 2019
Traitement et valorisation des déchets
24 avril 2019
Traitement et valorisation des déchets
Ile de La Réunion : trajectoire zéro déchets confirmée.
Ce pôle multi filières, lauréat de l’appel à projet CSR de l’ADEME en 2016, contribuera à l’économie circulaire de l’Ile.
Il traitera les déchets de 60% des Réunionnais et produira de l’électricité renouvelable pour plus de 10 000 foyers.
Il regroupe sur le même site méthanisation des biodéchets, tri et production de matières recyclables, de combustibles solides de récupération et valorisation énergétique de ces combustibles.
Ce projet participe à la transformation en ressource du déchet n'ayant pu être évité et à la division par 10 de l'enfouissement à l'horizon 2023.
Le Groupement emmené par CNIM, équipementier et ensemblier industriel français de dimension internationale, a été retenu par ILEVA, le syndicat mixte du traitement des déchets des microrégions Sud et Ouest de l’île de La Réunion, afin de concevoir, réaliser, exploiter et assurer la maintenance du pôle Déchets Sud de Pierrefonds à La Réunion. Ce Groupement se compose de leaders dans leurs domaines respectifs : Spie Batignolles, GTOI, Colas Projects, Bollegraaf, Naldeo, Atelier Architectes et Architrav.
Ce pôle multi filières est un projet clé pour la transition énergétique de l’île. Mis en service fin 2022 par CNIM et ses partenaires, il répondra à la problématique énergétique et environnementale de l’Ouest et du Sud de l’île. Il traitera les déchets de 60% des Réunionnais et produira de l’électricité renouvelable pour plus de 10 000 foyers. Ce projet permettra de mettre fin à la mise en décharge et de répondre ainsi à une urgence environnementale : la décharge de Pierrefonds devra en effet être fermée en 2022 après avoir atteint le maximum de sa capacité, soit près de 8 millions de tonnes de déchets.
En produisant de l’énergie renouvelable et en réduisant de 90% l’enfouissement, ce projet répond aux objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Celle-ci impose une diminution d’au moins 50% de l’enfouissement à l’horizon 2025.